Je m’attendais à un Luz très noir.
Perdu.
Ce livre dessiné n’a rien à voir avec le précédent qui traitait de l’attentat de Charlie Hebdo sur le mode cauchemardesque.
Si la douleur de l’absence vient ponctuer le récit, on rit surtout beaucoup ; en découvrant les débuts du dessinateur tourangeau débarquant à Paris et les coulisses de la rédaction du journal.
La gentillesse et le talent de Cabu, les farces et piques rigolotes de Charb, les exaspérations de Luce, les bouclages animés avec choix des couvertures… Pour ceux qui ont aimé Charlie et pour les autres aussi, ce Luz est drôle, délicat, tendre, indispensable.