Des années 30 aux années 50, du quartier juif de Tunis à New York, Darius, muet suite à un choc dans son enfance, trouve ses mots à travers le jazz. Clarinettiste et saxophoniste, il a la force de quitter le soleil et sa mère pour affronter la vie dans ce qu’elle a de plus dure, avant de devenir un grand du cool jazz (je ne révèle rien d’important ici, on l’apprend dès la première page).
Que vous n’aimiez pas le jazz n’a aucune importance pour lire ce roman avec plaisir. Si vous aimez cette musique, vous vivrez les débuts de Dizzi Gillepsie et vous serez en tournée en bus à travers l’Amérique profonde et ségrégationniste avec Charlie Parker, Billie Holiday ou encore Miles Davis. Un livre sur la passion, l’apprentissage et la douleur de l’exil, émouvant et passionnant.