« Storytelling » se traduit par « racontage d’histoire ». Le marketing s’est entiché de « storytelling » pour vanter les bienfaits d’une barre chocolatée, d’une banque ou d’un parfum. Il s’agit de faire adhérer le consommateur à l’univers d’une marque de façon élégante et durable, moderne et intelligente.
Mais à part l’anglicisme, la démarche n’a rien de nouveau : la réclame n’a jamais fait que nous raconter des histoires. C’est le mot « storytelling » qui s’est plus récemment imposé dans les agences et chez les annonceurs (si on dit « raconter une histoire », on est très ordinaire).
Il n’y a plus de campagne, de recommandations stratégiques, de présentation au client sans amorce de « storytelling », notamment à travers un motion design (pour ne pas dire un dessin animé à deux balles sur Internet).
Vous allez dire que je crache dans la soupe, que je n’ai qu’à « storyteller » plutôt que de raconter des histoires. Vous avez raison. Vous croyez que je publie sur ce blog mon premier billet négatif ? Faux. Il peut devenir rigolo : le « storytelling » se répand sur le Web, grâce à des as de la pub et leurs tutos.
Je ne vous indique pas de lien en particulier, tapez « storytelling » dans le moteur de recherche de votre choix : ces tutos sont plus prétentieux et péremptoires les uns que les autres. Drôles, donc. Leur point commun : la même recette.
Si on fait appel à la communication, c’est pour se distinguer. Si tout le monde suit la même recette, on s’ennuie. Ça c’est pas nouveau non plus.
Bravo, très vrai :
Si on fait appel à la communication, c’est pour se distinguer. Si tout le monde suit la même recette, on s’ennuie. Ça c’est pas nouveau non plus.
C’est exactement ce que nous disons aussi